« BERLIN SPIRIT Dans la matinée, les syndicats ont défilé. Puis ont eu lieux les rassemblements des scènes d’extrême-gauche, anarchiste, et antifasciste. Pendant ce temps, la fête battait son plein dans le quartier de Kreuzberg, où comme chaque année, des concerts ont été improvisés. 7.000 policiers… »
« …Environ 350 contre-manifestants y étaient aussi. La police a réussi à maintenir les deux cortèges séparés.
En fin de soirée, des violences éclatent. Des manifestants d’extrême gauche, dont beaucoup ivres, jettent des bouteilles, des pierres et des pétards sur les policiers. Mais la police est finalement parvenue à les disperser. »
« Samedi 10 mars, à l’appel du collectif unitaire 20e/Tenon, 200 personnes ont manifesté autour de l’hôpital pour refuser la venue des intégristes catholiques qui prétendent imposer leur ordre moral et s’en prendre au droit des femmes à choisir d’avoir un enfant ou non.
En effet pour la 6e fois, ils ont pu venir à proximité de Tenon et manifester le long de l’hôpital grâce à la préfecture de Paris qui ne ferait pas de politique.
Nous avons rapidement constaté que la police ne voulait pas laisser notre manifestation se dérouler normalement. En même temps qu’elle tentait de bloquer le cortège, alors qu’il se trouvait sur le parcours autorisé, elle jouait la provocation en installant à proximité le groupe d’extrême droite.
Lorsque la manifestation a enfin pu progresser, elle s’est rapidement heurtée aux violences policières. Boucliers pour repousser brutalement les manifestants, coups de pied et de matraque, une syndicaliste frappée, l’une des responsables de la manifestation délibérément jetée au sol… »
« Les intégristes veulent continuer leur sale campagne et revenir le 31 mars. Ne les laissons pas approcher de l’hôpital… »
Le samedi 10 mars 2012, SOS Tout-Petits, l’association du Dr Xavier Dor, organisait son sixième rosaire en réparation des crimes d’avortement devant l’hôpital Tenon à Paris. La préfecture de police avait cette fois-ci autorisé une procession avenue Gambetta, depuis la mairie du 20è arrondissement, jusqu’à la station Pelleport.
« Que ce soit à Metz, Lyon, Paris, Lille ou ailleurs, les rassemblements antifa n’ont souvent donné lieu à aucune action concrète contre les fachos ou contre l’Etat qui les protège. Il serait peut-être temps de se poser la question de l’efficacité de ces rassemblements. Les manifestations antifascistes ne doivent pas seulement être l’occasion de se montrer et de se compter, elles doivent aussi être l’occasion d’agir.
A l’image de se qui peut se faire en Allemagne ou en Italie, à nous de montrer qu’il ne peut y avoir de défilés de néo-nazis sans quelques dommages collatéraux, A défaut de pouvoir empêcher physiquement la tenue de ces rassemblements à cause du gigantesque déploiement policier, montrons que chaque démonstration fasciste entrainera automatiquement des débordements dans la ville. Evidemment, notre combat vise tout autant les fascistes que les flics, l’Etat, les machos, la bourgeoisie ou tout ce qui contribue à faire tenir debout ce système pourri. Nos luttes subissent au quotidien les pressions policières et fascistes, nous ne nous laisserons pas faire, nous refusons ce monde et nous entendons bien le faire savoir.
Que des troubles et du désordre naissent à Nancy et ailleurs, que des manifs sauvages et des moyens d’actions directes toujours plus inventifs voient le jour, que la guerre sociale s’intensifie et que s’effondre ce monde de flics et de fachos… »