Mardi 3 avril, Antoine Diers, président du MET, branche étudiante de l’UNI, est roué de coup par une dizaine de militants d’extrême-gauche alors qu’il participait à des élections étudiantes sur le site Tolbiac de l’université Paris 1. Grièvement blessé, il fut évacué par les pompiers. La police appelée sur place ne put rien faire ; les nervis d’extrême-gaucheayant trouvé refuge à l’intérieur de l’université, bénéficiant ainsi de la protection de la « franchise universitaire ». Cette tradition universitaire, remontant au moyen-âge, fait du territoire de l’université un territoire à part. Les forces de l’ordre ne peuvent en conséquence entrer sur les campus que sur réquisition du président de l’université. Or, ce jour là, le président de l’université Paris 1, ancien directeur de cabinet de François Mitterrand, était opportunément en réunion.
Le lendemain, les agresseurs d’Antoine, sûrs de leur impunité, sont de retour sur le campus de Tolbiac pour empêcher à nouveau les militants du MET de faire campagne pour les élections étudiantes. La tension monte rapidement et atteint son apogée, lorsque la police finit par interpeller le principal responsable de la rixe de la veille. La sécurité de l’université Paris 1, dépassée par la violence de l’extrême-gauche, décide avec l’aide de la police d’évacuer, pour leur sécurité, les militants du MET, les obligeant ainsi à renoncer à leur participation aux élections étudiantes. Malgré la demande formulée par le MET de suspendre les élections, le président de l’université a refusé d’interrompre le processus électoral.
Une fois la police partie, des nervis d’extrême-gauche ont continué à menacer les sympathisants du MET « si on te revoit en cours, on s’occupera de toi ! »…
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