Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 3 heures, deux jeunes militants du Front National collaient des affiches de Marine Le Pen, dans le centre de Saint Germain en Laye.
A peine remontés dans leur voiture, ils constatèrent qu’une personne, se déplaçant à moto, inscrivait à l’aide d’une bombe de peinture des slogans hostiles au Front National sur les affiches fraichement collées. Nos jeunes militants courageux ont déclaré au motard que ce qu’il faisait était inutile et anti démocratique et qu’ils recolleraient les affiches de Marine dès son départ. Sans répondre, l’individu est remonté sur sa moto… Mais quelques minutes plus tard, nos camarades ont été arrêtés par un véhicule de la police nationale. Les policiers leur ont alors demandé s’ils avaient été « menacés ou agressés » par un individu à moto. Nos amis ayant fait part de l’incident qui s’était produit quelques minutes plus tôt, les policiers leur ont expliqué qu’ils venaient d’interpeller le motard et ont demandé à nos militants de bien vouloir l’identifier. Dans la voiture de police, le motard, menottes aux poignets, venait d’être interpellé alors qu’il sortait de son domicile : après avoir laissé sa moto devant chez lui, il était monté à son appartement pour y prendre une machette longue de 50 cm, dont il était porteur lors de son interpellation.
Outre l’heureuse coïncidence que les policiers se trouvèrent au bon endroit au bon moment, il est évident que nos jeunes militants auraient pu cette nuit-là être mortellement agressés ; il est à parier, sans grand risque, que l’assassin potentiel aurait été « connu des services de police »…
Cet incident qui aurait pu se terminer de façon tragique au seul prétexte que deux jeunes gens avaient collé des affiches de Marine Le Pen, est bien le résultat de l’appel à la haine incessant de certains candidats envers le Front National. Il est le résultat de l’impunité totale dans laquelle se trouvent des excités, sûrs de leur bon droit, quand il s’agit de s’attaquer à la seule candidate de la Nation. Il est le résultat d’une politique et de discours tellement irresponsables qu’il en devient normal de se balader avec une machette, un revolver ou un fusil à pompe, sans doute achetés au supermarché du coin, pour aller faire la peau aux patriotes.
On notera en outre l’attitude inqualifiable du procureur de la république de Versailles qui a fait remettre immédiatement en liberté sous une incrimination anodine un individu qui peut être un véritable tueur.
Marie-Christine Arnautu demande à ce que la lumière soit faite rapidement sur ce fait déplorable et inquiétant. Elle exhorte tous nos compatriotes à mettre dans l’urne dimanche 22 avril un bulletin « Marine Le Pen » pour une sécurité, une démocratie et une liberté d’expression enfin rétablies.